Triple concerto de Beethoven - Festival Des Forêts

LIEU

Théâtre Impérial
3 rue Othenin
60200 Compiègne

DURÉE

2h00

TARIFS

Catégorie 1 : 34 € normal 30 € réduit* 25 € adhérent & jeune Catégorie 2 : 24 € normal 22 € réduit* 19 € adhérent & jeune Catégorie 3 : 16 € tarif unique Gratuit pour les moins de 12 ans

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ven.
04 juillet
2025
20h30

Triple concerto de Beethoven

20h30 | Concert

Orchestre de Picardie*
Hossein Pishkar, direction
Lucas Debargue, piano
Alexandre Castro-Balbi, violoncelle
David Castro-Balbi, violon

✹ BEETHOVEN, Triple concerto en do majeur pour piano, violon, violoncelle et orchestre.
✹ BEFFA, Melancholia (2023)
✹ BEETHOVEN, Symphonie N°8 in F.Dur Op.93

Une convivialité chambriste alliée au style dramatique et spectaculaire propre au concerto pour solistes : voilà la formule gagnante du « Triple Concerto » de Beethoven (1807) qui a si souvent séduit les interprètes de  haut vol. On en aura encore un exemple éclatant avec le jeune trio formé par les talentueux frères Castro-Balbi et le formidable pianiste qu’est Lucas Debargue.

En ouverture de programme, la Melancholia de Karol Beffa (2023) confirmera la jolie palette de couleurs et le sens des ambiances rares dont sait user le compositeur : les répétitions insistantes et les boucles giratoires entraînent, comme chez Steve Reich, un effet quasi-hypnotique. Par ce kaléidoscope d’harmonies fluctuantes, j’ai cherché à suggérer une chorégraphie imaginaire. (K. Beffa).

Beethoven l’appelait « ma petite symphonie » … Ce qui signifiait surtout qu’il chérissait particulièrement cette Symphonie n°8 qui, lors de sa première audition en 1814, avait reçu un accueil plutôt tiède. A vrai dire, en contraste avec la grandiose Septième Symphonie, l’œuvre démontre d’abord l’imprévisible cheminement créateur du maître. Beethoven change soudain de régime avec un certain « retour à Haydn » dans les trois premiers mouvements. Sans y oublier le côté « farceur » de ce dernier dans l’Allegretto Scherzando (une imitation du tic-tac du métronome). On aurait toutefois tort de ne considérer les innovations de la 8e symphonie sous le seul aspect d’un néoclassicisme avant la lettre. Ainsi que le montre le magistral et foudroyant Allegro vivace, sans aucun doute le plus extraordinaire de tous les Finale purement symphoniques de Beethoven.

En partenariat avec le Théâtre Impérial de Compiègne.

 


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